L’évolution de la mobilité urbaine
Le transport a été un contributeur majeur au développement des échanges et de la mondialisation. Au niveau local, la mobilité s’est rapidement accrue, avec l’évolution des communications, des technologies et des revenus, rendant la voiture individuelle accessible à tous.
Aujourd’hui, les phénomènes de périurbanisation et métropolisation ont amplifié ces besoins de mobilité, mais avec la prise de conscience environnementale, les pratiques se diversifient : covoiturage, vélo, marche, transports en commun… Pourtant, selon l’ADEME, 56% des Européens n’imaginent pas se passer de la liberté que procure le véhicule individuel !
En parallèle, le développement du e-commerce et donc des livraisons continuera d’augmenter les nuisances sonores, la pollution et l’encombrement du trafic urbain ; de même que l’attrait pour les véhicules et le développement de l’ubérisation.
La conséquence ? En France, le secteur des transports est responsable d’un tiers des émissions de gaz à effet de serre (GES), et d’un tiers de la consommation d’énergie finale.
Vers une mobilité durable
Au-delà des besoins individuels, la mobilité urbaine doit répondre à de nouveaux critères de durabilité écologique : Éviter les émissions de GES (véhicules zéro-émissions), Transférer les anciens moyens de mobilité vers des moyens peu énergivores et déployer des énergies bas carbone (électricité, hydrogène, biocarburants), et Améliorer l’efficacité énergétique des véhicules.
Axée sur l’économie en ressources naturelles, l’efficacité et l’accessibilité, la mobilité prend une dimension sociale, environnementale et technologique : on parle de mobilité durable.
Mais ce n’est pas tout, la mobilité durable concerne également l’aménagement efficient de l’espace, et la gestion du temps : deux sujets clés pour les citoyens, traités par l’Agenda 21.
Cette année, bien que la crise sanitaire ait permis le développement de solutions durables comme le vélo, elle a révélé l’importance du véhicule individuel motorisé pour les déplacements quotidiens.
Lorsqu’on sait que 94% des besoins énergétiques pour le transport européen dépendent du pétrole, la transition est le plus grand challenge des collectivités pour réduire le trafic et la pollution en ville, et engager le changement vers une mobilité plus propre.
Les solutions concrètes de mobilité durable en ville
Aujourd’hui seuls 3% des parisiens vont au travail en vélo, contre 40% des habitants d’Amsterdam, mais les villes françaises restent dans la partie : Grenoble mise sur les véhicules peu polluants avec sa Zone à Faible Émissions ; le réseau de transports en commun de Lyon est aussi dense qu’efficace; les bus écologiques (électriques, biogaz ou hybrides) envahissent Paris ; Strasbourg est une référence avec ses 560 km de pistes cyclables ; et Dijon lance le pari des véhicules à hydrogène avec son futur site de production et distribution d’hydrogène !
La Loi d’Orientation des Mobilités devrait structurer l’offre de transport urbain en France en intégrant les enjeux environnementaux ; et sur l’aspect collaboratif, la Croix Rouge a lancé un projet de mobilité solidaire avec l’appui de l’ADEME et de la Fondation Macif, pour développer l’autopartage, le covoiturage et les transports solidaires.
Enfin, dans le secteur privé, les entreprises comme les particuliers se penchent sur les deux-roues électriques pour gagner en rapidité de déplacement et réduire leurs émissions de GES. En ajoutant à ces bénéfices l’économie des ressources naturelles, et l’engagement pour une économie circulaire, le retrofit apparaît comme solution évidente.
D’après Greenpeace, pour respecter ses engagements climatiques, l’Union Européenne ne devrait plus avoir de véhicules thermiques d’ici 2028. Alors en complément des solutions déjà impulsées, passez au retrofit ! NOIL vous accompagnera dans votre transition vers une mobilité durable.