Depuis le 1er avril 2024, la traditionnelle vignette verte n’est plus requise sur les véhicules en France, symbolisant un tournant majeur vers la digitalisation de la preuve d’assurance. Cette mesure, visant à “simplifier la vie des automobilistes”, permettra également de combattre plus efficacement la fraude et de réduire significativement les émissions de CO2 (près de 1 200 tonnes de CO2 par an, selon les estimations).
Transition vers le numérique
Le système actuel, jugé obsolète, sera remplacé par une inscription numérique au Fichier des Véhicules Assurés (FVA), accessible en temps réel par les autorités. Ce changement répond à des enjeux pratiques et écologiques, supprimant les risques de pénalisation pour un affichage manquant tout en éliminant l’empreinte carbone liée à la production des vignettes.
Avantages pour les deux-roues
La disparition de la vignette verte offre un bénéfice esthétique pour les propriétaires de motos et mobylettes. En éliminant le besoin d’afficher une vignette souvent considérée comme disgracieuse sur des véhicules où l’esthétique tient une place importante !
Il est toujours interdit de rouler sans assurance
Il est crucial de souligner que malgré la suppression de la vignette, l’assurance reste obligatoire. Le défaut d’assurance expose le conducteur à une amende forfaitaire de 750 euros, et peut entraîner des peines complémentaires telles que la suspension ou l’annulation du permis de conduire, l’immobilisation du véhicule, et d’autres sanctions.
En cas d’accident, les conséquences peuvent être encore plus graves, les victimes ayant le droit de se retourner contre le conducteur non assuré.
Pour rappel, il est également obligatoire d’assurer un cyclomoteur, qu’il soit thermique ou électrique.
Conclusion
La suppression de la vignette verte est une avancée considérable vers une gestion numérisé et plus verte de l’assurance automobile et moto, réaffirmant l’engagement du gouvernement et des professionnels du secteur envers l’innovation et la responsabilité environnementale.